Un homme marche. Son ombre devant et derrière lui, son passé qui va avec. Et il marche. Sa façon d' être au présent. D' être en marche. Il va acheter son pain, son poisson, se balade à travers le paté de maisons.
Cinq minutes, une demi heure, il prend l'air de jouvence et laisse penser ses pied en marchant. Pas de sable, juste un marchand de souvenirs, qui va à sa guise prendre ce qu'il reste à prendre:
Le soleil, lui, restant toujours coincé entre son ombre et son passé.
Le petit monsieur n'a pas de regret. Ce sont des choses comme il dit qui passent avec le temps. Il a fait ce qu' il a fait, le reste se lève et se couche avec le soleil...
Ce qui change pour lui maintenant, c est son pain, le matin, et son poisson qu'il agrémenté d'une sauce différente chaque midi.
C'est ces petits plaisirs simples qui le maintiennent en vie.
Ces petits présents-la.
Cela même justement, qu'étant jeune, on regarde à peine...
Car ce petit Monsieur , à part ce reste de soleil, est toujours coincé entre son ombre et son passé.
Après avoir écrit ces quelques lignes, mon boulot m attendant, je me lève et y vais, en marchant, le soleil en coin, et moi-même, coincée entre mon ombre et mon passé...
Un petit bonhomme marche, je crois qu'on se retrouve tous un peu dans ton textes, on s'arette pour mieux avancer, et comme tu dis, entre son ombre et son passé, peut être aussi pour les lumières de l'avenir aussi. En tout cas de mon coté, dans le virage du présent, mes lueurs sont les gens qui m'accompagne tout proche et loin à la fois, ceux là tu sais qui ils sont, il marchent avec moi entre les buissons;
grosse bise lumineuses.
Rédigé par : frédo | 22 mars 2010 à 10:49