Rien ne vient jamais dans le bon sens. Car il n'y a pas de bon sens.
Comme il n'y a pas de bons mots qui viennent au bon moment.
Les "bon-bon" sont spontanés. C'est l'enfance.
C'est l'immédiateté des choses. Des essences.
Le reste. C'est le monde.
Dans lequel on vit maintenant. De vingt à quatre-vingt ans après. Plus tard.
Le reste... Les miettes...
Quelle absurdité!
C'est le bon vent soi-disant, les bonjours en passant sans y penser, sans y être.
Voilà.
Sans y être, tout est dit.
Alors comment on fait quand on est plus dans l'enfance, le corps pas assez petit, des poids-lourds attrayants endommagés par leurs pensées de l'autre monde auquel on appartient plus. Entre deux monde comme entre Ciel et Terre. Entre nuage et feu.
Comment on fait pour trouver une porte derrière laquelle il n'y a pas la brutalité absurde de la vie,
de la vie de grand, soit-disant, soit dit en passant...
Elle est où . Un grand point. J'aimerais savoir. Vraiment.
Trouver sans cet alcoolo à côté de moi. Il chante faux. Tout faux. Il a tout faux.
Pourtant il a été. Un jour. Pourtant sans cette chanson mélodiquement fausse. Tout faux.
Sur toute la ligne.
Et ce rire complètement abscons. Comme on a oublié ce vrai rire. Le rire non réfléchi, ce rire sans arrière pensée.
Parce qu'on est tout simplement.
On est simplement là.
Là. À cet endroit. Où on a une place parce qu'on n'en cherche pas.
Là. Où elle s'impose d'elle même. Parce qu'on ne cherche pas à être.
Là. Où on est.
Sur cette ligne.
À l'horizon. Je vais Être. En dépit du bon sens.
Laissons venir l'instant...
Pas avant, ni devant,
Pas à pas dans le présent,
De petits pas en petits pas,
On en fait des Grands...
Rédigé par : fredo masson | 06 janvier 2010 à 13:11